Chaque année, en France, 60.000 personnes décèdent d’Arrêt Cardio-Vasculaire (ACR) plus souvent appelé « mort subite » ou « crise cardiaque ». Globalement ces ACR représentent 12% des décès annuels : il s’agit donc d’un véritable problème de santé publique.
L’état prolongé de fibrillation ventriculaire implique, au-delà de 6 minutes, sauf exception, des dommages irréversibles au cerveau. La survie sans séquelles obtenue au-delà de 10 minutes devient dès lors miraculeuse.
Le traitement de ce type de troubles du rythme consiste à défibriller ; cette défibrillation permettant de prévenir la mort subite. Le défibrillateur ne guérit pas, mais il fait repartir le cœur, par une décharge électrique, en attendant les secours.
Partant du principe que plus vite la personne victime d’un ACR est placée sous contrôle d’un défibrillateur, plus grandes seront les chances de la ramener à la vie sans dommages, il convient donc de réduire le temps d’arrivée du défibrillateur auprès des victimes. C’est pourquoi l’installation de défibrillateurs dans les espaces publics doit permettre de sauver des vies humaines.
De plus, il a été constaté que lorsque l’intervenant est formé – donc plus efficace - les chances de survie sont de 50% pour seulement un taux de 25% lorsqu’il ne l’est pas. Il est donc essentiel que l’équipement en appareils de défibrillation soit accompagné d’actions de formation puisque celles-ci doublent les chances de survie. La formation nécessaire à la manipulation d’un défibrillateur sera dispensée en une demi-journée par les pompiers. Je demanderai aux autres maires du Canton d’associer à cette formation les délégués de quartier, les présidents d’association (plus particulièrement les associations sportives), ainsi que la population.
Ici, dans les Pyrénées-Orientales, 500 personnes sont victimes chaque année d’accidents cardiaques (avec un taux de survie de seulement 7%). Le Conseil Général, soucieux de mettre en place toutes les actions possibles pour aller vers plus de sécurité et de confort pour tout un chacun a donc décidé d’engager un programme d’équipement en défibrillateurs et de formation. Le SDIS assurera la formation des personnes habilitées à utiliser cet appareil.
En ma qualité de Maire de Toulouges, j’installerai des défribillateurs dans les enceintes sportives et en centre ville. J’inciterai les autres maires du Canton à faire de même.
Au total, ce seront 400 défibrillateurs installés et accessibles dans tout le département. Cette opération de Santé Publique s’ajoute à celles déjà menée en faveur du dépistage du cancer du sein et du colon, ainsi qu’à celle – qui sera lancée en 2008 – pour le dépistage du cancer de l’utérus.
Parce que votre vie compte plus que tout, votre Conseiller général met les moyens qu’il faut pour la préserver.
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